Bonjour à toutes et tous, Je vous retrouve aujourd'hui pour la 2nde édition de mon événement : le Nissan Sportive Day. Le départ a été fixé à La Biolle (73410), petit village en Savoie, proche du Lac du Bourget. Cette fois-ci, nous allons parcourir les belles routes de la Savoie et de l'Ain. Ayant connu un franc succès à la 1ère édition, ce sont pour cette 2nde édition, 19 Nissan sportives (350Z, 370Z, GT-R R35, Silvia S13, Sileighty, 300ZX Z32) )qui ont répondu présentes pour ce road-trip. Pour ceux qui n'auraient pas lu l'article précédent, je vous invite donc à le rejoindre plus tard afin d'y trouver l'article. Nous sommes donc le dimanche 12 avril et il est presque 08h30.
J'avais donné à chaque participant l'heure et le lieu exact de rendez-vous une fois leur inscription complète et validée. Lorsque j'arrive au départ, accompagné de Laura et de quelques amis, nombreux sont les autos qui sont déjà présentes en avance. Je connais déjà certaines personnes, présentes à la 1ère édition, mais je fais le tour afin de rencontrer les nouveaux participants.
2 motos et un Can-Am Spyder, conduit par mon père et ma soeur, seront avec nous toute la journée pour escorter le convoi pour des raisons de sécurité. Nous sommes 19 voitures pour cette seconde édition et cela prend beaucoup de place sur la route, alors les motos sont là pour la prudence dans les carrefours que nous traverserons.
Grâce à Kevin, l'un des participants en 370Z, un convoi a été organisé pour ceux qui venaient de la Suisse et qui voulaient déjà se rejoindre et venir groupés au point de rendez-vous. C'est une idée que j'ai trouvé plutôt bonne, et ça a été un réel plaisir pour nous tous de les voir arriver en groupe de 8 autos à La Biolle.
Une fois que tout le monde a eu le temps de se présenter, j'ai pu regrouper les personnes vers les marches de l'église où j'ai pu faire mon discours habituel, dans lequel j'ai présenté le road-book et le programme de la journée, mais j'ai pu aussi présenter nos 2 partenaires pour cette journée : ESTETIK'Cars et APEX PERFORMANCE. Une fois cela terminé, nous avons enfin pris la route aux alentours de 09h15. Une petite pause à Saint Germain Chambotte pour s'assurer que tout le monde suit et on y retourne.
Nous allons désormais emprunter une route étroite, descendant sur le Lac du Bourget, où les croisements sont assez difficiles. Je demande aux autos de rester en haut du Col le temps que je descende la route avec Florian, en 300ZX, pour stopper les véhicules montants.
J'enfile mon gilet jaune et c'est à l'aide de talkie-walkie que j'avertis la seconde voiture que la route est libre. C'est avec politesse tout de même que je demande à la voiture qui monte à ce moment de s'arrêter pour nous laisser descendre, afin d'éviter tout risque.
Je me poste au milieu de la route avec mon appareil photo et attends les voitures. Le soleil ne s'est pas encore levé de ce côté de la montagne, ce qui m'arrange encore mieux. Nous ne tardons pas et nous repartons aussitôt, laissant ainsi la possibilité à la voiture qui s'était arrêtée de continuer sa route.
Peu de temps avant d'atteindre la ville de Béon, nous faisons une pause à la station-service, de quoi en profiter pour photographier chaque équipage et en faire de bons souvenirs.
Après plus d'une vingtaine de kilomètres sur des petites routes de campagne, la pause est surtout essentielle pour ceux qui n'avaient pas le plein entier en partant du départ.
Lors d'un road trip comme celui-ci, il est important pour moi d'organiser des pauses tout au long de la journée. Cela permet d'abord aux conducteurs de se soulager le dos et les jambes, mais cela permet surtout d'échanger entre participants, de discuter et de se rencontrer. On est tous réunis en ce jour pour une même passion, le principal est de la partager et de rencontrer d'autres passionnés. De plus, je trouve que faire des pauses offre plus de convivialité et de sympathie dans un groupe de personnes.
A peine 10 minutes de pause et nous repartons, direction le département de l'Ain. Une trentaine de kms nous attend avant que nous rejoignions Chemillieu pour la pause café.
Avant de faire parquer toutes les voitures sur le bord de la route, je fais signe aux voitures civiles qui ne souhaitent pas attendre de dépasser le convoi. En effet, il faut compter plusieurs minutes le temps qu'une vingtaine de voitures se garent. Florian lui, est obligé de rester près du lac car il a toutes les boissons et viennoiseries dans son coffre.
Pour le moment, je suis content de voir que tout se passe bien et d'avoir ce temps ensoleillé. Je fais un peu le tour des participants et je suis ravi de voir que la sortie plaît.
A la base, la pause café ne devait pas se trouver ici, mais Laura et moi avons trouvé cet endroit lors d'un des repérages, suite à une déviation que nous avons suivi. Le lac est plutôt isolé, il y a de la place pour stationner les véhicules, et il y a des tables de pique-nique pour poser les boissons. J'ai peut-être vu trop grand en terme de quantité de viennoiseries et de boissons mais au moins il en restera pour la pause de l'aprem si certains en revoudront.
Une sortie comme aujourd'hui m'a demandé à peu près 3 mois de préparation et d'organisation. C'est donc une joie d'autant plus grande lorsque je vis cette journée. Je tiens encore à remercier les personnes qui ont participé à cette seconde édition du Nissan Sportive Day.
Soudain, nous avons de la visite. A chacun sa manière de se balader, et à chacun sa manière d'aimer les chevaux.
Je prends maintenant une dernière photo avant de rejoindre Florian dans la 300ZX. C'est l'heure de reprendre la route, direction le Plateau de Retord.
Une fois le Plateau de Retord traversé, nous suivons pendant une dizaine de kilomètres la direction de Le Poizat. Mais juste peu de temps après, je suis obligé de faire arrêter le convoi sur le bord de la route. Toutes les voitures essaient tant bien que mal de prendre le moins de place possible.
En effet, je viens de recevoir un appel de mon père qui est en Can-Am Spyder pour m'avertir que l'une des 2 motos qui est avec nous vient de décrocher et de perdre son pot d'échappement suite à un nid de poule. Nous arrêtons toutes les voitures tandis que la seconde moto fait demi-tour pour leur donner un coup de main.
Grâce à l'aide d'un fermier habitant pas très loin de là, les 3 motards ont réussi à réparer le pot et à remplacer la patte de fixation par du simple fil de fer. Bricolage qui tiendra au moins pour la journée. Nous étions en avance, alors ce retard nous a permis du coup d'arriver plus ou moins à l'heure à l'Auberge du Lac Genin où nous allons manger ce midi.
Mais juste avant d'entrer dans le restaurant, la météo est parfaite et l'ambiance est détendue. Ma soeur a la super idée de faire une photo souvenir avec les participants qui le veulent, devant les voitures parquées : idée adoptée par beaucoup d'entre nous.
Au menu aujourd'hui : Salade composée en entrée, suivie d'un faux-filet persillé ou côte de veau avec frites maison, fromage, dessert, café et vin. C'est un régal de manger ici, les plats sont vraiment bons et l'accueil chaleureux. La bonne odeur des viandes cuites au sein même de la salle de restaurant nous fait saliver.
Faisant une petite pause entre le fromage et le dessert, nous sortons prendre l'air et profiter du soleil. Une compagnie un peu particulière attire l'attention de certains d'entre nous sur le parking. Une grenouille portant ses petits sur le dos tente de regagner le lac en passant sous les autos. A l'aide de mouchoirs, nous l'aidons à rejoindre l'herbe.
Il est 15h15 lorsque nous nous remettons en route. Nous n'avons plus que 50kms à parcourir cet après-midi, contre 80 ce matin. Direction cette fois-ci les belles routes du Jura. On inverse un peu l'ordre des autos et je monte maintenant avec Valentin à bord de la seconde 300ZX.
Nous avons parcouru 116 kms depuis que nous sommes partis ce matin de La Biolle lorsque nous arrivons au Pont des Pierres.
Le Pont des Pierres est situé dans l'Ain et passe par-dessus la Valserine. A la base construit en pierres, il est actuellement en béton depuis qu'il a été reconstruit après la 2nde Guerre Mondiale. Construit en 1910, il était le plus haut pont en maçonnerie du monde, avec 65m sous voûte. Désormais, ce site a été classé Réserve Naturelle Régionale puisqu'il s'y trouve un gîte de chauves-souris dans la falaise.
Comme promis, je profite de cette pause, pendant que les personnes traversent le pont à pieds, pour ressortir les boissons qu'il reste de la pause café de ce matin. Avec ces températures, cela fait du bien de boire un coup.
Puis c'est à peine une quinzaine de kilomètres plus tard que nous arrivons au point final du road-book de cette deuxième édition du Nissan Sportive Day, à proximité de Léaz. Un grand parking le long de la route, habituellement pour les poids lourds, permet de ranger toutes les voitures.
Après avoir profité un peu du soleil et des carrosseries brillantes, chacun à leur tour, les participants reprennent la route direction la maison. Je salue une à une les personnes et je remercie toutes celles qui ont participé à cette belle journée, riche en rencontres.